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Retour sur le plus grand rendez-vous de l'aviation générale en Europe qui vient de fêter son trentenaire : le salon Aero Friedrichshafen. 

Que de joie et de fierté de revoir nos clients, partenaires et prestataires à cet événement incontournable qui est aux yeux de beaucoup, l'un des salons aéronautiques les plus prestigieux en Europe. 

Nous y participons chaque année avec l'ambition de faire découvrir un peu plus notre APIBOX. À ceci près que cette année, notre enregistreur de paramètres a déjà bien rayonné au sein des allées du salon… L'intérêt manifesté pour notre système marque une nouvelle étape dans son développement. Après 23 années d'existence, et plus de 1000 enregistreurs de paramètres installés dans le monde, notre APIBOX gagne indéniablement en notoriété. Notre action n'est aujourd'hui plus guère de convaincre de son utilité et de ses bénéfices mais de présenter son processus d'installation et de maintenance. 

Mais au-delà de notre action, prenez un peu de hauteur. Ce que nous constatons c'est une évolution de l'état d'esprit. Pour le dire clairement, nous sentons la transition entre une perception parfois épidermique et caricaturale d'une fonction de « flicage », à la prise de conscience de l'utilité réelle d'un équipement de sécurité qui a fait ses preuves. 

Notre enregistreur de paramètres, avec son logiciel de débriefing et ses équipements complémentaires de vidéo et maintenant d'audio dans le cockpit, renforce de plus en plus le sentiment d'une protection bien plus que d'une surveillance, d'un investissement bien plus que d'un coût. 

Nous nous félicitons de ce constat qui nous donne encore plus d'énergie et d'enthousiasme à poursuivre notre mission : accompagner les constructeurs, exploitants, mainteneurs, propriétaires, écoles, pilotes, à voler en toute sécurité. 

L'ange-gardien qu'est l'APIBOX est le produit signature d'iAero. Nous en sommes fiers. Et nous serons toujours engagés à servir les intérêts de sécurité de notre aviation générale partout dans le monde. 

Fly safe,

Gérald Ducoin

Directeur Général et Pilote d'Essais d'iAero

Notre APIBOX dans sa robe orange est aussi une boîte noire ! 

C'est certain…Nous avons toujours mis l'accent sur les avantages d'une consultation des paramètres de vol enregistrés ainsi que des données de navigation pour apporter le meilleur lors du débriefing d'un vol de formation au pilotage ou pour s'assurer de la bonne performance des équipements moteur par exemple. 

Mais son utilité s'avère également exemplaire lors d'un crash. 

Le saviez-vous ? Notre boite noire destinée à l'aviation légère et aux hélicoptères au sens de la norme ED-155 est résistance au choc et au feu (1100°C pendant 15 minutes). 

Et c'est ainsi que tout récemment, le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA) a pu déterminer les causes d'un accident dramatique d'un aéronef sur un sol étranger avec l'aide de l'APIBOX. L'analyse des données enregistrées par notre APIBOX a confirmé l'hypothèse d'une erreur humaine dans l'exercice en vol de l'équipage en formation. 

Notre contribution dans de telles circonstances est essentielle à la compréhension de ce qui s'est passé. En aucun cas, elle n'est cependant une finalité pour nous, car notre mission première est de vous accompagner pour toujours voler en sécurité. 

Alors faisons en sorte, ensemble, de toujours porter haut et fort la couleur orange au détriment de la noire !

Non, ce ne sont pas de nouveaux numéros d'appel d'urgence ! 

Pas plus que de nouvelles fréquences radio !

Alors, cela pourrait-il être le nombre de paramètres enregistrables sur notre APIBOX ?

En réalité, nous allons vous parler de la norme qui régit l'installation d'un enregistreur de paramètres. Rassurez-vous, rien de rébarbatif…bien au contraire !

Pour mémoire : 

• ED-155 = norme recommandée par l'OACI depuis 2016 pour l'installation d'enregistreurs de paramètres (données, audio, vidéo…) pour les aéronefs légers de transport commercial compris entre 2 250 kg et 5 700 kg. C'est la norme de référence pour notre enregistreur APIBOX.
• ED-112 = norme originale dédiée aux aéronefs de masse supérieure que nous appelons ici avions commerciaux.

Quelles sont les principales différences ?

• La résistance au feu : pour les avions commerciaux, elle est un peu plus longue car le volume d'emport de carburant est plus grand…
• Le logiciel interne : plus l'enjeu de sécurité est important, plus les exigences réglementant les développements logiciels sont élevés… Pour la norme ED155, ces exigences sont donc légèrement moindres car adaptées à l'usage et aux risques encourus dans le contexte d'utilisation de l'aviation légère.
• La transmission des données : pour notre enregistreur, l'accès aux données est immédiat après le vol via le réseau GSM, alors que pour les enregistreurs de la norme ED112, il faut renvoyer l'équipement au constructeur pour extraire les données, ou alors, y ajouter des modules complémentaires, couteux, de façons de bénéficier de cette possibilité.
• L'exigence des données recueillir : très peu de différences entre ED155 et ED112 en fait. D'ailleurs les données enregistrées dans l'APIBOX sont bien plus complètes en termes de fréquence d'échantillonnage et de diversité, dépassant largement le strict nécessaire normatif (c'est l'une de nos valeurs ajoutées…)

En conclusion, les vertus de l'APIBOX dépassent celles d'une boîte noire « classique » et peu importe la norme. Pas d'opposition, pas de rapport de force, que des avantages qui s'additionnent !

A titre d'exemple, la compagnie aérienne CHALAIR a installé notre enregistreur en parallèle de son équipement de boite noire ED112 classique sur ses Beech 1900. Principale motivation : la récupération en direct des données dans le mais d'optimiser son programme de maintenance… 

Vous l'avez compris, l'APIBOX n'est pas une concurrence pour les systèmes ED112, et ce n'est pas plus simplement une simple « boîte noire » supplétive pour l'aviation légère. C'est tout simplement un système de sécurité complet et éventuellement complémentaire !  
Là est toute la différence… 

Ça y est ! C'est opérationnel. L'APIBOX vous « parle » !

Nous vous l'annoncions dans notre newsletter d'octobre 2023 comme une innovation à venir. 

Nous vous proposons dorénavant l'alerte vocale dans le cockpit pour vous prévenir en direct d'une limitation de performance, d'un dépassement de paramètre ou d'une action non effectuée. 

En vol, nous pouvons être momentanément distraits voire déconcentrés. Un dépassement de VNE, un train d'atterrissage non sorti ou un surrégime peut survenir et nous surprendre. 

La « voix » de l'APIBOX dans le cockpit est dorénavant là pour vous alerter si vous n'intervenez pas… 

La mission d'ange-gardien de notre APIBOX s'étoffe ainsi grâce à cette option standard dans tous les dossiers de modification. Elle vous sera donc systématiquement proposée. 

Libre à vous de l'adopter, mais il serait vraiment dommage de s'en priver… 

C'est une aventure peu banale que de voler en Chine. Espace aérien contraint par les militaires, langue aéro inaccessible autrement que par un traducteur chinois/anglais, conditions météo exécrables… autant d'obstacles qui rendent l'aventure des essais en vol singulière mais enrichissante. 

C'est le témoignage de Daniel Muller, consultant et pilote d'essais pour iAero qui a vécu une année en Chine juste avant que la pandémie de Covid ne stoppe définitivement son aventure asiatique. 

« Mon expérience chinoise restera gravée dans ma mémoire pour longtemps » nous confie Daniel. « Les essais en vol d'un prototype GA20 en construction dans le ciel de Chine furent une aventure vraiment particulière… » 

Quelques spécificités locales et anecdotes :

L'espace aérien : tout est entièrement contrôlé par les militaires. « Autant dire très procédurier » témoigne Daniel. Difficile d'évoluer dans le cadre d'essais en vol sans aucune marge de manœuvre…

L'altitude : « Il a fallu tout d'abord se délocaliser par rapport à l'implantation de l'usine qui se situait entre Hong Kong et Shangaï. Nous avons quitté l'aéroport de Yaohu tout neuf pour migrer vers le petit terrain aéronautique de Hengdian, près de Shangaï, avec une piste de 800 mètres mais sans trafic et avec tout le nécessaire sur place. Notre limitation d'altitude était toujours de 900 ft mais nous avions l'autorisation d'évoluer jusqu'à 6000 ft non loin de là, à 30 minutes de vol. Sauf que les militaires nous obligeaient à rentrer en 12 minutes ! Sacré défi pour un prototype ! » livre nous Daniel.

La navigation : les cartes Jeppesen de basse altitude n'existaient pas en Chine. Oups !

L'autonomie : pour des besoins de démonstration en vol, Daniel a convoyé l'appareil vers une immense réunion aérienne à plus de 500 km de sa base sans avoir l'autonomie nécessaire ni la garantie au final d'arriver au bout. « À ce rendez-vous, il y avait plus de 100 000 visiteurs ! J'y ai côtoyé des pilotes suédois ou sudafricains qui se déplaçaient dans le pays comme des artistes de cirque, obligés de démonter et remonter leurs appareils et matériels pour se déplacer d'une réunion à un autre… ». 

La fiabilité : « En revenant de cette rencontre incroyable, nous avons eu une fuite d'essence sur l'échappement. Un miracle de n'avoir pas pris feu en vol… » confesse Daniel. 

Début novembre 2019, ce fut la fin de la mission de vol de Daniel en Chine. Un intrus, nommé COVID-19, s'est invité sur tout le territoire chinois en avant-première mondiale et a tout stoppé. 

Daniel n'aura plus de contact par la suite. Il a su plus tard qu'un pilote chinois avait repris les essais...

Daniel gardera de ses tribulations en Chine  que rien ne s'y déroule comme ailleurs, tout y est spécifique, atypique, sous contrôle et gigantesque ! 

Avec SolarStratos, nous embarquons pour l’aventure, le rêve, le défi ultime : voler jusqu’à la stratosphère sans énergie fossile, juste avec l’énergie de l’astre solaire. 

Et les essais en vol se poursuivent. FL 150 atteint !

Nous vous en parlions en octobre 2022 dans notre newsletter n°9. Nous vous contions l’histoire de ce projet fou qui veut conquérir le plus haut du ciel avec des batteries électriques rechargées en vol par les rayons du soleil. 

« Gérald Ducoin est devenu le 3^ème pilote solaire le plus haut en altitude »

Raphaël Domjan, pilote d’essais de SolarStratos, pionnier du carburant solaire, et totalement engagé dans la préservation de notre planète, nous raconte son aventure avec iAero et son directeur général et néanmoins pilote d’essais, Gérald Ducoin, qui l’accompagne dans cette phase cruciale des essais en vol.

« Gérald vient d’atteindre le FL 150 seul à bord. C’est une étape intermédiaire avant le record d’altitude prévu cet été » nous raconte Raphaël. « C’est la limite que nous pouvons atteindre sans emport d’oxygène certifiée ». 

« Notre collaboration avec iAero et Gérald est un soutien indéniable, rassurant et confortable. Nous alternons les vols, chacun seul dans le cockpit. J’apprends beaucoup de lui » nous confie Raphaël. 

« Moi-même j’ai pu monter jusqu’au FL 130. Les sensations sont fantastiques ! » nous dévoile Raphaël. « J’ai évolué durant 2 heures, au-dessus des cumulus, soleil au zénith, avec des ascendances qui m’empêchaient de descendre et avec le silence pour seule compagnie. Et je suis revenu avec encore 50% de batterie ! ». 

Renouer avec la légende d’Icare mais…

…sans se bruler les ailes ! Tel est le pari fou de SolarStratos, un projet européen basé en Suisse, animé par une équipe de passionnés, entièrement dédiée à cette aventure vertueuse. « Notre ambition est de faire rêver notre jeunesse en démontrant qu’on peut arriver à voler sans énergie fossile » témoigne Raphaël. « Et Gérald est le partenaire idéal ; il a l’esprit aventurier, la sensibilité de l’aviation générale respectueuse de l’environnement et il a bon caractère ! » renchérit Raphaël. 

Voilà un tandem parfait pour emmener l’avion solaire biplace tutoyer les étoiles !

D’autres vols sont programmés ; d’autres records sont à venir. 

L’histoire de SolarStratos se conte et se raconte au sol et en haute altitude ! 

SolarStratos dans C à Vous

i2A - iAero

12B route de Troyes
21121 Darois
Tel: +33 (0)3 80 73 60 26

info@iaero.fr

www.iaero.fr

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