Afficher dans le navigateur

Pourquoi le « Made in France » que nous défendons tant se vend-il parfois plus difficilement en France ?

J’ai eu envie d’ouvrir le débat avec vous en cette seizième édition de notre iAeroNEWS. Ce point de vue n’engage que moi mais je constate qu’il semble assez largement partagé. 

Soyons honnêtes : les produits et équipements conçus et fabriqués en France sont trop souvent délaissés au profit d’autres en provenance d’Asie, d’Amérique ou d’ailleurs. 
C’est le jeu de la concurrence certes, mais parfois pas que…

Est-ce une question de qualité ? Pas vraiment. Nous revendiquons l’excellence du savoir-faire français qui est en soi une réalité dans une écrasante majorité d’industries. 

Est-ce une affaire de prix ? Il est vrai qu’en ces temps où toute dépense se calcule à l’euro près, le prix est trop souvent le maillon faible. Pourtant si la qualité est là et si on raisonnait plus en retour sur investissement, elle devrait pouvoir se vendre à sa juste valeur 

Finalement, je lâche le mot. Vendre. Savoir vendre. Et savoir se vendre. 

À mon humble avis, la difficulté première à laquelle nous faisons face, c’est notre pudeur à nous valoriser, avec parfois pourtant la certitude que notre produit est le meilleur et que cette évidence va forcément suffire à l’imposer. Notre éducation ne nous apprend pas à « vendre » ; et notre culture n’aide sans doute pas. 

Et du coté « acheteur », ce sont un peu les biais miroirs. Sauf pour le luxe et les produits agro-alimentaires, les produits français engendrent parfois plus de doute, ou de suspicion…

Conséquence : question image, il y a parfois plus de fierté à arborer du Made in Ailleurs que France. 

C'est dommage… et souvent injustifié.

Alors que faire ? Plusieurs possibilités : attendre en étant convaincu que le marché comprendra notre valeur ; s’obstiner en risquant d’y perdre son énergie (et parfois tout son capital) ; faire le buzz en confondant popularité et notoriété (parfois le biais de nombreuses start-up), … 

Heureusement, quelques belles réussites viennent contredire ces constats : le Rafale en est un illustre exemple, si longtemps moqué, aujourd’hui plébiscité…

Chez iAero, avec l’APIBOX, nous avons choisi de pivoter. 

Notre enregistreur de paramètres de vol est français (de la conception à la fabrication !), novateur, utile, fiable, certifié, compétitif et plébiscité par ses utilisateurs. Son histoire débute avec la Direction Générale de l’Armement en France qui a été visionnaire et nous a fait confiance il y a 20 ans. Et durant toutes ces années, le succès de l’APIBOX s’est construit grâce à nos clients internationaux, sur les 5 continents. Ils bénéficient de l’excellence à la française pour garantir leur sécurité et préserver leurs intérêts économiques. Avec rigueur et pragmatisme. Sans tabou ni prétention. 

Notre frein culturel français nous a servi de tremplin pour développer opportunément notre valeur à l’international. 

Et nous sommes fiers de ce résultat.

Mais je vous l’avoue, je serai vraiment satisfait quand notre APIBOX aura acquis la même reconnaissance dans notre beau pays et sera devenu un standard sur nos aéronefs et dans nos écoles de pilotage... 

Alors, vous aussi, êtes-vous prêts à pivoter ? 

François Vignon

Président d’iAero

Les statistiques 2023 du nombre d’accidents en aviation générale sont restés stables. Référence au rapport du BEA sur l’exercice 2023 et au commentaire de son directeur dans son éditorial. Mais au-delà de cette relative stabilité depuis 2019, un point attire notre attention : 95% des accidents en aviation générale en 2023 sont survenus sur des appareils qui ne sont pas soumis à l’emport de FDR (Flight Data Recorder). 

Par ailleurs nous pouvons faire le triste constat que si ce chiffre est stable c’est que, par conséquent, il ne diminue pas. Alors pourquoi ? Les compétences de tous les acteurs – constructeurs – ateliers de maintenance – écoles de formation – pilotes – sont de très bon niveau en France. Que se passe-t-il donc en vol ? Et en amont du vol ? Quelle est la part dédiée aux facteurs humains ? Quelle pression engendre la réglementation, connue pour être exigeante et contraignante ? La culture sécurité dans l’aviation générale manquerait-elle de souffle ?

Nous ne portons aucun jugement ici. Ce sont des questions que nous partageons avec vous. 

En revanche, nous pouvons affirmer avec force que notre enregistreur de paramètres de vol à bord d’un aéronef facilite la compréhension immédiate et factuelle de problèmes mécaniques et d’actions inappropriées du pilotage. Cette compréhension, augmentée de la capacité d’alertes de maintenance prédictive, facilite l’engagement d’actions correctives tant au niveau de l’entretien des appareils que du pilotage.... 

CQFD, prévention et analyses renforcent la sécurité. 

Et comme le dit le directeur du BEA « la détection des incidents est porteuse d’enseignements de sécurité ». 

Nous savons que notre technologie ne fera pas disparaître les facteurs de risque liés à la météo, au trafic, aux obstacles externes. Mais l’APIBOX saura vous alerter d’écarts involontaires, de fatigue de pièces ou d’équipements, de l’émergence d’une déviance. Et en matière de prévention, c’est déjà primordial, ne pensez-vous pas ? 

Que 2025 vous apporte toutes les conditions pour voler en sécurité. Votre ange-gardien APIBOX saura être votre meilleur compagnon de vol.

Le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses pour la sécurité de l’Aviation Civile (BEA) s’appuie en tout premier lieu sur l’extraction et l’analyse des données des boîtes noires recueillies après un accident d’aéronef. C’est le Pôle Enregistreurs et Systèmes Avioniques qui s’en charge. Quinze enquêteurs spécialisés sont à la manœuvre avec à leur tête Pascal Herate, en charge du pôle. 

« Lorsque l’aéronef accidenté est équipé d’un enregistreur de vol (également appelé « boite noire »), l’analyse de ses données est l’un des principaux points d’entrée de l’enquête du BEA. Elle permet d’orienter les examens à suivre sur les éléments structurels ou systèmes récupérés de l’aéronef. C’est une première étape essentielle vers la détermination des faits » nous explique Pascal Herate. 

Ainsi, tout appareil équipé de notre enregistreur de paramètres de vol sauvegarde ces données qui pourront être judicieusement exploitées, au cas où…  « L’APIBOX est destiné à l’aviation générale et se rapproche des spécifications de performance ED 155. Il est plus léger, certes, mais permet l’enregistrement de l’audio du poste de pilotage ainsi que des paramètres utiles à l’échelle de l’aéronef léger, à l’image des boites noires montés sur Airbus ou Boeing. Ses enregistrements audio et sa cinquantaine de paramètres* analysés pour l’aéronef léger concerné suffisent très souvent à orienter notre enquête » nous confie Pascal. « Cela nous permet d’adopter un processus similaire à celui suivi dans le cadre des enquêtes d’avions commerciaux » rajoute-t-il. 

L’APIBOX fait partie des « boites noires » analysées par le BEA depuis 2013. Une dizaine d’événements a pu être étudiée par le BEA avec notre enregistreur. L’APIBOX étant de conception française, le BEA peut être amené à collaborer avec des bureaux d’enquêtes étrangers. Dernière collaboration en date, en 2024. Un Pilatus PC6 équipé de l’APIBOX se crashe en Indonésie. Les enquêteurs français ont pu ainsi apporter une assistance technique auprès des enquêteurs indonésiens en charge de l’enquête. Ils ont récupéré les données enregistrées et effectué une analyse à leurs côtés au laboratoire du BEA. 

« Nous sommes favorables à ce que l’APIBOX soit de plus en plus intégré dans les aéronefs bien qu’une telle solution ne soit pas règlementairement imposée. La décision de l’installer par les constructeurs et exploitants relève d’une démarche proactive et extrêmement honorable. C’est une excellente démarche.» conclut Pascal Herate. « L’accès à des données de vol permet d’améliorer notre compréhension de l’événement, de mieux orienter nos analyses et in fine de dégager des enseignements de sécurité et adresser des recommandations de sécurité plus pertinentes pour contribuer à faire progresser la sécurité ». 

(*) : l’APIBOX a la capacité d’enregistrer plus de 100 paramètres de données de vols, analogiques, numériques, audio ou vidéo. 

La vidéo s’incruste dans le logiciel de débriefing de l’APIBOX ! Enfin… VOTRE vidéo plus précisément. Comment ça marche ? 

Un smartphone (ou tout type de caméra) filme le déroulement du vol dans le cockpit de l’aéronef ou filme l’aéronef depuis le sol, et c’est tout bon ! Cette vidéo pourra être synchronisée avec les data enregistrées dans l’APIBOX et être restituée dans le logiciel de débriefing grâce aux données GPS de positionnement, de date et d’horaire du fichier vidéo !

Confortablement installé devant votre ordinateur, vous pourrez ainsi ouvrir une fenêtre sur le côté de votre écran et visionner le déroulement du vol. Vous aurez devant vos yeux les paramètres enregistrés en simultané avec la vidéo. Pas mal, n’est-ce pas ?

Cette synchronisation images réelles & data ouvre encore plus le champ de la compréhension et de l’apprentissage du vol. Elle offre une meilleure prise de conscience de la réalité. Au sol, le pilote devient ainsi spectateur de son vol avec plus de réalisme et comprends bien mieux ses axes de progression.

Et le cas échéant, la vidéo contribue également à faciliter l’analyse d’un incident ou d’un accident…

Tenté par une démo ?
Il suffit de demander !

Ce qu’il y a de formidable chez iAero c’est la diversité des profils et des compétences. Et voilà une personnalité de l’entreprise qui prend toute sa place. Nous vous invitons à découvrir Nicholas, le geek-géo-trouvetout des systèmes embarqués d’iAero !

Cartes électroniques, veille technologique des futures cartes, nouvelle interface du logiciel embarqué dans l’APIBOX, Nicholas est incontournable !

Nicholas est tombé tout petit dans la marmite de l’informatique et de l’électronique. 

Après un DUT Génie Industrie et Électrique à Cachan (Val de Marne) il devient ingénieur diplômé de l’ESIREM à Dijon (Côte-d’Or), spécialité systèmes embarqués. Et c’est tout naturellement qu’il rentre chez iAero en tant que stagiaire puis en contrat de professionnalisation puis salarié à plein temps. 10 belles années à développer le cœur du réacteur de l’APIBOX !

Son plaisir ? Réfléchir et trouver des solutions techniques. 
Pourquoi dans l’aéro ? Parce que ce milieu est « passionnant »

Et pourquoi iAero ? Pour l’intérêt de la fonction, la diversité des appareils, l’apprentissage constant. Le travail en équipe aussi, comme avec Gérald, directeur général et pilote d’essai, auprès de qui il se nourrit de la pratique du vol. Avec François également, le président, qui s’occupe lui-même du noyau du système. Et avec Martin, architecte informatique, qui a pour responsabilité la conduite des projets, la relation clients et une part de la conception du système.

Exemple d’intervention : François, Martin et Nicholas se sont attaqués au développement ad hoc d’un APIBOX allégé et de son logiciel de débriefing pour un hélicoptériste. Ce trio de choc a su s’adapter aux besoins du client et lui livrer son propre équipement en 6 mois seulement (conception, production, et tests compris). 

L’avenir, Nicholas le voit en grand. Beaucoup de développements autour de nouveaux appareils se profilent à l’horizon. En parallèle, il étudie les nouvelles technologies et nouveaux langages informatiques. Pour toujours se mettre à jour. 

Du haut de sa trentaine, Nicholas domine son sujet et cultive son esprit de conquête technologique. 

Merci et chapeau bas Monsieur Geek !

« Tout commence il y a 20 ans au Salon Aéronautique du Bourget. » Philippe Moniot, président-directeur général d’Issoire Aviation nous raconte sa collaboration de confiance avec iAero.

« Les métiers d’Issoire Aviation sont très variés : la conception et la production de pièces aéronautiques, de composites hautes performances ; la maintenance et la réparation d’ensembles ou sous-ensembles structuraux aéronautiques, entre autres choses. Nous sommes également constructeurs d’avions certifiés tout carbone : la gamme APM (20, 30,40) destinée à l’aviation générale. À noter qu’ils sont équipés en série de l’APIBOX ! » nous explique Philippe Moniot, intarissable sur les nombreuses expertises d’Issoire Aviation. 

L’entreprise est partenaire depuis plus de 30 ans des plus grands donneurs d’ordre de l’aéronautique civile et militaire (Airbus, Thales, Safran…). Pour certains d’entre eux, elle s’associe avec iAero pour des missions d’essais en vol utilisant l’APM comme avion porteur pour la mise au point de systèmes. Et c’est Gérald Ducoin, directeur général et pilote d’essais qui est aux commandes !

« Notre relation avec iAero est fondée sur la confiance et la confidentialité » nous explique Philippe Moniot. « Notre histoire professionnelle a débuté il y a 20 ans quand nous avions accueilli iAero, société alors nouvellement créée, sur notre stand au Salon du Bourget. Depuis, notre partenariat s’est ancré autour d’une vision commune fondée sur l’efficacité technique, opérationnelle et économique » nous confie encore Philippe Moniot. 

« Notre compréhension mutuelle favorise une relation simple, loyale et équilibrée pour nous mener ensemble vers la réussite de nos projets » conclut Philippe Moniot. 

Gérald Ducoin nous a confié en « off » que sa toute première rencontre avec Philippe Moniot s’était déroulée encore plus tôt, en 1997, toujours au Bourget. Gérald, alors jeune pilote, avait atterri sur l’aéroport parisien pour le salon et avait été opportunément tiré jusqu’au parking par Issoire Aviation. 

Ainsi, de belles histoires prennent naissance au Salon Aéronautique du Bourget. 

Alors, quelle sera la vôtre en juin 2025 ? 

i2A - iAero

12B route de Troyes
21121 Darois
Tel: +33 (0)3 80 73 60 26

info@iaero.fr

www.iaero.fr

Cette newsletter vous a plu ?
N'hésitez pas à la diffuser autour de vous.
Pour tout nouvel abonnement, envoyez vos coordonnées à :